On ne peut pas dire qu'on va transformer la politique agricole commune sans regarder les produits agricoles que l'on va faire entrer chez nous : cela relève d'une forme d'évidence. Si l'on veut réformer, faire monter la production en gamme et aller vers une agriculture moins dépendante de la chimie, on ne peut pas laisser entrer sur notre territoire des produits animaux ou végétaux dopés aux antibiotiques et aux produits phytosanitaires. Ce serait totalement incohérent. Nous ne sommes pas hostiles aux accords internationaux, pour peu qu'ils s'inscrivent dans une forme de coopération et qu'ils ne reposent pas sur une concurrence entre les blocs ou entre les pays. Ils doivent concourir à une forme de solidarité. C'est pourquoi cette inscription dans la résolution du Parlement français me paraît très importante.