De façon surprenante, notre ami M. André Chassaigne n'en a pas parlé, mais je pense respecter l'esprit de son texte en souhaitant que l'Union européenne s'engage à respecter la souveraineté alimentaire des pays en voie de développement et à renforcer les stratégies de codéveloppement fondées sur l'agriculture familiale et l'agroécologie.
Cela fait partie des grandes orientations de l'Agence française de développement (AFD), où je siège aux côtés de notre collègue M. Hervé Berville. Ensemble, un an après les États généraux de l'alimentation, nous militons pour l'organisation à l'Assemblée nationale d'une rencontre autour de l'aide publique au développement (APD) qui regrouperait l'AFD, l'INRA et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), en amont de l'examen du projet de loi de finances. En effet, nous devons considérer l'APD comme un investissement d'avenir dans nos relations avec l'Afrique.