À ces révélations, le président de la Commission nationale des comptes de campagne, qui venait justement de bénéficier d'une revalorisation de 57 % de son salaire, répondait : « Circulez, y a rien à voir ! ». Invités par le porte-parole du Gouvernement à éplucher les « MacronLeaks », les médias y découvraient, au début du mois de juin, les mensonges distillés en fin de campagne sur les chiffres des dons, alors minimisés de plus de 2 millions d'euros, et sur les dons moyens, dont le niveau souligne le nombre élevé de très généreux donateurs.