Chaque semaine, dans ma circonscription du Nord, à Lille, à Tourcoing ou à Marcq-en-Baroeul, je reçois des femmes de soixante, de soixante-dix, de quatre-vingts et parfois même de quatre-vingt-dix ans. Ces femmes me racontent leur vie de femme, leur vie de mère, leur vie d'épouse. Certaines ont travaillé, percevant d'ailleurs souvent un salaire inférieur à ceux des hommes ; d'autres ont soutenu leur conjoint et élevé leurs enfants. Mais ces femmes ont un point commun, celui d'avoir connu la douleur de perdre leur compagnon.