qui, souvent dans l'ombre, font que notre travail est meilleur. Ils ne sont pas élus, mais ils concourent, eux aussi, d'une certaine façon, à l'élaboration de la loi, et ils concourent certainement à la vitalité de notre démocratie.
Enfin, monsieur le président, vous avez évoqué la perspective d'une révision constitutionnelle. Je crois qu'elle sera discutée à partir de cet après-midi en commission, et je m'en félicite. Elle donnera lieu à des échanges nourris, car tous ne partagent pas toujours les mêmes convictions : certains se rattachent à différents courants de pensée qui ont tous, à un moment ou à un autre, prévalu dans l'histoire de la République – sous la IIIe, la IVeou la Ve République. Ce débat est essentiel pour que notre démocratie soit plus vivante, que notre République soit plus forte, plus efficace, et que notre représentation nationale soit peut-être encore plus à l'image de notre société. Ainsi, nous ferons en sorte que, collectivement, nous puissions légiférer dans de bonnes conditions – tel est l'enjeu – , que le Gouvernement soit effectivement contrôlé par la représentation nationale – c'est indispensable – , que la République française soit toujours plus forte, plus fière d'elle-même, plus confiante, au service de nos concitoyens.