Madame la présidente, vous avez invité les députés à tenir le débat dans des limites raisonnables afin que les quelques amendements restants puissent être discutés aujourd'hui et que nous n'ayons pas à revenir demain. Puisque les débats seront nourris et les orateurs nombreux sur l'article 38, permettez-moi d'apporter d'emblée les explications du Gouvernement.
Je veux d'abord vous dire l'étonnement du Gouvernement lorsque la presse, s'intéressant à ce grand projet de loi sur le droit à l'erreur et à son article 1er, qui constitue tout de même un changement profond pour l'administration, en vient à évoquer un débat sur les religions qui n'a rien à voir, me semble-t-il, avec le contenu de l'article 38.