Il faut tout de même s'interroger, chers collègues de la majorité. Vous agissez de la sorte quelques semaines ou quelques mois après que le Président de la République a tenu, au collège des Bernardins, un propos que, pour ma part, j'ai trouvé très beau et parfait en ce qu'il traduisait la préoccupation que, quelle que soit sa religion, chacun puisse participer au débat public. Le Président de la République s'adressait ce jour-là aux catholiques, mais il aurait tout aussi bien pu s'adresser de la même façon aux musulmans, aux protestants ou aux juifs.
Si nous décidions, comme certains le voudraient, de classer les églises dans la catégorie des lobbies, nous les soumettrions au contrôle de la Haute autorité pour la transparence de la vie politique.