Doit-on admettre qu'un curé, le président d'une association cultuelle ou le président d'un consistoire doive s'inscrire sur un registre et être contrôlé par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, alors même que nous souhaitons que les religions ne soient pas considérées en tant que telles et que l'État soit indifférent envers elles ? Je peux comprendre que l'argument puisse être fondé si l'on veut avoir un débat qui ne soit pas juridique, mais, juridiquement, ce que vous proposez, au prétexte de ne pas vouloir que l'on s'intéresse aux religions, revient à ce que ce soit la Haute Autorité qui s'occupe d'elles !