Si ce débat peut être intellectuellement intéressant, je ne suis pas sûr qu'il faille ici remettre en question, comme certains d'entre vous l'ont suggéré, les relations entre les religions et l'État dans leur ensemble.
En toute objectivité, monsieur Larive, même si la question peut faire débat au plan politique ou idéologique, remettre en question la distinction opérée par les lois de 1901 et de 1905, c'est, d'un point de vue juridique, nier l'esprit même de la loi d'Aristide Briand.