Monsieur le Premier ministre, comme l'a rappelé M. le président de l'Assemblée nationale, nos forces de l'ordre ont été visées et blessées ce matin. Six militaires du dispositif Sentinelle ont été touchés, renversés, percutés par une voiture, en plein coeur de Levallois-Perret. D'ailleurs, M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur, et Mme la ministre des armées se sont rendus au chevet de quelques-uns de ces militaires, dont le pronostic vital n'est pas engagé.
Pour autant, cet acte délibéré et lâche nous rappelle le rôle crucial et la présence au quotidien de ces femmes et de ces hommes qui nous protègent, et cela en risquant leur propre vie. C'est la sixième fois que les militaires de l'opération Sentinelle sont pris pour cible depuis 2015. Combien d'entre eux sont en première ligne pour assurer notre sécurité et notre liberté au quotidien, sur tout le territoire ? Ces forces de l'ordre sont mobilisées dans le cadre de l'état d'urgence depuis longtemps – près de deux ans. Nous avons voté la prorogation de l'état d'urgence ici même dans l'hémicycle le 6 juillet, et il sera en vigueur jusqu'au 1er novembre.
Aujourd'hui, comment préparer « l'après état d'urgence » ? Le projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme a été discuté et adopté au Sénat. En prévision de sa discussion au sein de cette assemblée, la commission de la défense nationale et des forces armées prépare un rapport pour avis sur les articles concernant la nécessaire et pertinente surveillance des communications.
Monsieur le Premier ministre, quels seront les axes forts que devra suivre l'étude du projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme pour sortir de l'état d'urgence, qui ne peut être éternel, tout en préservant les libertés de chacun et la sécurité de tous, citoyens comme militaires ?
Le 09/03/2018 à 08:59, amiral (retraité) a dit :
Vous avez dit “prisons d’un pays pauvre” ?
Jean-Marie Bellet, Amboise
M.Bastien Lejeune, dans Valeurs, revient sur l’état catastrophique des prisons françaises, le désarroi des matons, la surpopulation carcérale etc, etc Rappelant qu’il manque 20 000 places et que nos élus se demandent où il vont bien pouvoir placer les délinquants que l’on ne condamne plus faute de place, mais aussi les radicalisés toujours plus nombreux et dangereux.
La France est en quasi faillite. Ce n’est pas moi qui le dit, mais M.François Fillon, qui en son temps avait eu l’intelligence de le marteler à sa tutelle Nicolas Sarkozy, lequel n’avait d’ailleurs pas du tout apprécié (on se demande pourquoi)
Alors j’ai une excellente idée. Plutôt que de déshabiller Paul pour habiller Jacques ou créer taxes et impôts nouveaux pour financer la construction de nouvelles prisons, je vous invite à conseiller à notre ministre Bruno Lemaire de nous proposer de lui donner de quoi les financer contre une défiscalisation en bonne et due forme.
Croyez-moi, pour une telle cause, les bons citoyens que nous sommes, se feront une joie de répondre favorablement à son offre.
Soyez pragmatiques, dites-le lui. Qui sait, mon idée saura peut-être le séduire.
Bien cordialement.
Jean-Marie Bellet adhérent Les Républicains.
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