Je l'ai déjà évoqué lors de la discussion générale : il s'agit de rester prudent sur les priorités que fixe cette résolution, et, en l'occurrence, de ne pas donner le sentiment que nous souhaiterions que notre pays renonce aux aides agricoles. C'est important dans le cadre des discussions budgétaires qui vont s'ouvrir, mais aussi pour justifier lesdites aides. En effet, elles ont toujours été, historiquement, la contrepartie d'un engagement de régulation des marchés ou une compensation à des baisses de prix – à l'époque où ceux-ci étaient encore encadrés au niveau communautaire. Aujourd'hui, la justification des aides devient de plus en plus complexe, même si elle trouve une nouvelle actualité à travers les engagements environnementaux des agriculteurs. Considérer les aides comme n'étant plus prioritaires me semble particulièrement périlleux.