Vous êtes en train d'envoyer un courrier à la Commission européenne, disant que nous préconisons un sous-cloisonnement du marché unique. Car c'est bien ce que veut dire « prôner un approvisionnement des restaurants collectifs publics en produits de proximité » : les Italiens diront la même chose, les Espagnols aussi et chacun fera son petit cloisonnement de son côté ! Cela créera une difficulté pour les producteurs français, qui, jusqu'à présent, avaient l'habitude de trouver des débouchés chez nos partenaires européens.
Je voulais simplement pointer cette difficulté. Est-ce bien prudent d'affirmer cela dans un texte européen ? Mais j'ai bien compris que vous étiez décidés : je vous laisse donc faire, et je retire mon amendement.