Votre rapport est intéressant, car nos concitoyens et parfois nous-mêmes, avons tendance à oublier que les objectifs de coopération ne doivent pas seulement se voir au travers du prisme des grandes nations du Conseil de sécurité de l'ONU. On ne peut que se féliciter de ce rapprochement avec la Nouvelle Zélande, après l'épisode tumultueux du « Rainbow Warrior », et alors que nous commémorons le centenaire de la Première guerre mondiale ; car nous oublions parfois le rôle important qu'ont joué nos amis néozélandais. Dans ma circonscription, la bataille d'Arras fut un épisode particulièrement pénible, car sans l'aide de nos amis néozélandais, qui ont construit des kilomètres de tunnel, l'assaut de la crête de Vimy n'aurait pas pu avoir lieu. Ces mêmes tunnels ont servi à abriter des milliers de citoyens pendant la Seconde guerre mondiale. Ils sont aujourd'hui un facteur important de ce que l'on appelle le « tourisme mémoriel ». On ne peut donc que regarder d'un bon oeil la convention qui nous est proposée aujourd'hui.