Notre collègue Herbillon se posait la question de savoir si l'exécutif allait tenir compte de ces initiatives. En ce qui me concerne, j'ai quelques inquiétudes sur ce sujet. La question derrière est : est-ce que la Commission européenne va en tenir compte ? Et là, j'ai une certitude. La Commission ne fera que ce qu'elle souhaite, elle ne portera aucun intérêt ou revendication de la France. Ce débat va être utile pour peigner les médias, l'opinion publique qui a très bien compris que le CETA, l'accord avec le MERCOSUR et l'accord de libre-échange Australie-Nouvelle Zélande seront la mort programmée de notre élevage. Nous le savons tous. Il ne faut pas faire croire que ce débat à l'Assemblée nationale aura quelques conséquences sur la trajectoire de cet accord de libre-échange et sur la volonté de la Commission européenne de libéraliser l'intégralité des échanges au détriment de la France. Si ce n'est que pour informer l'opinion publique, nous sommes d'accord.