Le problème est de pouvoir orienter progressivement les étudiants ; c'est le sens des expérimentations qui ont été lancées. Et en fin de compte, la question qui se pose est de savoir quelle est la qualité de la formation que nous voulons dispenser aux étudiants.
Prenons l'hypothèse où on laisse les vannes complètement ouvertes. On n'aura pas la capacité de former tous les étudiants, et de toutes les façons, ce n'est la bonne solution. Cela ne résoudra pas non plus le problème des déserts médicaux. Dans certaines régions, il y a beaucoup d'enseignants, y compris des maîtres de stage en ambulatoire, qui pourront prendre en charge les étudiants. Dans d'autres régions plus désertifiées, cette capacité de formation n'existe pas. Donc, on ne peut pas travailler sur la régionalisation.