Il y a des réalités différentes, bien sûr : nous sommes tous différents, et je dirais que c'est vrai pour toutes les structures et toutes les instances. Par ailleurs, on part de stades différents. Le changement est plus ou moins facile selon les personnes et les structures. Néanmoins, je crois que la conviction est partagée dans tous les cas, que ce soit au niveau des directeurs d'ARS ou des interlocuteurs que nous avons dans le cadre de l'équipe projet qui a été constituée au plan national pour accompagner le plan d'accès aux soins, ce qui nous vaut d'ailleurs la participation à cette réunion d'Eve Robert, au titre de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) : elle est en mission d'appui auprès de nous. La conviction est partagée, mais cela demande un peu de temps et peut-être, en partie, un renouvellement des personnes. Cela demande aussi de faire évoluer les attentes et les formations des professionnels qui vont investir les ARS dans les années à venir.