Vous connaissez mon attrait pour le soin coordonné, pour les bassins de vie, les bassins de santé.
Vous avez évoqué le rapport du HCAAM qui estime que mille CPTS seront nécessaires pour ouvrir le territoire national alors que j'étais pour ma part parti de 2 000 bassins de vie recensés par l'INSEE, donc 2 000 CPTS. À quelle échéance, pour peu qu'on fasse preuve de volontarisme, pensez-vous qu'on pourrait atteindre au moins ces mille CPTS ? Car on voit bien qu'on a besoin de solutions de court et moyen termes pour répondre aux difficultés.
Pour ce qui est de l'attractivité, vous avez mentionné la rémunération – qui n'est certes pas l'élément incitatif majeur mais qui reste important – qui, composée à 100 % d'actes pourrait être davantage forfaitaire. Une rémunération au parcours est une piste très intéressante sans compter les fonctions support.
Voilà qui m'amène au métier nouveau de coordinateur de santé : on en a rencontré au cours de nos visites sur le terrain ; j'y crois beaucoup, ce peut être une vraie aide pour les professionnels de santé, au sens large, dans un bassin de vie. Une formation est en train de se créer avec l'école des hautes études en santé publique (EHESP). Qu'en pensez-vous ? Comment développer ce dispositif ?