Faciliter la vie des remplaçants est dans notre viseur, si je puis dire. Si certaines mesures devraient être prises à cette fin, nous ne sommes pas certains qu'il faille instaurer un statut du médecin remplaçant. Le délai entre la fin d'études et l'installation est plutôt de quatre à cinq ans, ce qui est certes déjà important puisqu'auparavant on s'installait sitôt sa thèse soutenue. On pourrait agir par exemple sur les cotisations sociales, des médecins remplaçants n'exerçant qu'à temps très partiel. Il faut donc trouver des équilibres : quand vous commencez votre vie professionnelle pendant quatre ou cinq ans avec des exonérations de charges sociales, c'est très agréable ; ce l'est beaucoup moins en fin de carrière. Depuis l'année dernière, les médecins remplaçants ont la possibilité d'adhérer au régime des praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés (PAMC), ce qui renforce leur protection sociale.