Je soutiens, à mon tour, cet amendement. En tant qu'élu de Pantin et d'Aubervilliers, je suis régulièrement confronté à ce type de situations. À qualifications égales, les jeunes qui habitent à Aubervilliers, dans un quartier particulier, ont moins de chance de trouver un emploi. Quant aux lycéens qui viennent du « 9-3 », ils sont victimes de discriminations dans le cadre de Parcoursup et ont le plus grand mal à accéder aux universités parisiennes. Ces faits démontrent l'existence de réelles discriminations et stigmatisations. Il n'est pas besoin d'aller en Corse ou en Bretagne pour les constater : elles existent aux portes de Paris.