Oui, monsieur le commissaire, nous nous battrons pour les valeurs fondamentales, comme vous nous y engagez.
S'agissant de l'innovation, je crois que l'Union européenne a compris que c'est l'une de ses priorités, comme on peut l'observer dans le projet de CFP présenté par la Commission. Sur les sept priorités proposées, la première se nomme « marché unique, numérique, innovation ». Dans ce cadre, plusieurs programmes sont annoncés : Horizon Europe et un Conseil européen de l'innovation, encouragé par le commissaire européen à l'innovation Carlos Moedas ; le programme pour une Europe numérique, porté par la commissaire Mariya Gabriel, qui devrait encourager le développement de l'intelligence artificielle.
Vous entendez rendre l'écosystème économique plus positif. Avez-vous déjà défini les domaines prioritaires de soutien à ces investissements ? Comment pensez-vous les promouvoir et les accompagner ? L'innovation de rupture est vue aujourd'hui comme un relais indispensable de croissance. La Finlande s'est d'ailleurs jointe, à cet égard, à la déclaration de Sofia. Aurez-vous un rôle à jouer dans la mise en place de ces différents dispositifs ?