Nous assistons à un double débat, où s'échangent des arguments qui n'ont pas grand-chose à voir entre eux. Je regrette que l'exposé sommaire de l'amendement cible l'un de nos collègues, même s'il n'est pas de mon parti politique, car il n'est pas là pour se défendre, ce qui est très désagréable. Je ne trouve pas cela très élégant pour notre collègue M. Ferrand.
Madame le ministre, vous avez sans doute raison en ce qui concerne l'AFP mais, en même temps, vous reconnaîtrez que l'on oublie totalement le sujet de la déontologie personnelle dans notre débat.
Le premier responsable de la qualité de l'information, dans le domaine du journalisme, est le journaliste. Je me garderai bien de généraliser, comme le fait Mme Le Pen en disant que tous les journalistes sont des militants, même si certains sont plus impartiaux que d'autres mais, avant de bâtir des organisations d'autocensure ou d'autolimitation, nous devrions mieux réfléchir à quelques questions comme celle-ci : à qui donne-t-on la carte de presse