On en revient, encore une fois, au camp du bien et à celui du mal. Si l'intention est peut-être bonne, le risque de dérive est inéluctable.
Quand l'État ambitionne d'enseigner la bonne morale, là surgit le danger. Comme le dit Montesquieu, « tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ». Pourtant, la neutralité politique de l'enseignement devrait être absolument assurée. Donner à l'école publique la responsabilité de l'éducation aux médias me semble être la porte ouverte à l'endoctrinement facile. C'est un danger de plus que contient la proposition de loi.
Pour rebondir sur ce que vous avez dit, madame le rapporteur pour avis, j'ai moi aussi participé à des ateliers d'éducation aux médias. Le résultat dépend énormément de ceux qui les mènent. Toute la différence est là.