Il vise en effet à supprimer l'article. En lisant celui-ci, en effet, je m'interroge : quel est le lien entre le texte du code selon lequel « les centres de formation d'apprentis [… ] concourent au développement des connaissances, des compétences et de la culture nécessaires à l'exercice de la citoyenneté », et les mots que vous voulez y ajouter, à savoir : « y compris dans l'utilisation de l'internet et des services de communication au public en ligne » ?
Je ne comprends pas en quoi l'exercice de la citoyenneté doit être subordonné à un enseignement sur les fausses informations, dont la définition, je le répète, est plus que douteuse. La priorité pour les centres de formation des apprentis ne devrait-elle pas plutôt être, tout simplement, de dispenser une formation, de faire apprendre un métier qui donne un avenir professionnel ?
J'ai du mal à comprendre en quoi une proposition de loi sur les fausses informations a la légitimité pour intervenir dans ce domaine, d'autant plus sachant que le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel a été discuté il n'y a même pas quinze jours. Surtout, je m'interroge sur le bien-fondé d'une telle politique : que voulez-vous pour les apprentis ? Voulez-vous qu'ils apprennent leur métier ou à utiliser internet et les divers services de communication en ligne ?