Nous voterons évidemment, nous, pour cet amendement essentiel. Effectivement, notre collègue Mélenchon a raison, chers collègues, d'appeler votre attention sur le fait que ne pas le voter reviendrait, en quelque sorte, à accepter une vision marchande de l'information.
Or cela irait exactement à l'encontre du signal et de l'image que vous souhaitez donner : vous vous présentez en effet à nous comme les défenseurs de l'information vraie et contrôlée. Si vous êtes vraiment cela, il est impossible que vous admettiez qu'une vision marchande de l'information, notamment d'internet, puisse s'imposer dans notre pays. Il est impossible que vous admettiez que, dans notre pays, l'on doive payer afin que la connexion aille plus rapidement vers son site, ce que ceux qui n'en ont pas les moyens ne pourront pas faire. Une telle évolution irait à l'encontre du principe même non seulement d'internet mais également de la libre circulation de l'information.
Nous voterons donc, pour ce qui nous concerne, l'amendement no 141 de notre collègue Jean-Luc Mélenchon.