Il répond à la même logique que le précédent. Il s'agit non pas, madame la ministre, de jeter la suspicion sur la profession, mais au contraire de lever les doutes concernant d'éventuels conflits d'intérêts.
Nous proposons, précisément afin de soutenir la qualité et le pluralisme du travail journalistique et de lutter contre la précarité économique et sociale de la profession, de limiter à un rapport d'un à vingt l'écart entre les rémunérations. C'est un principe que nous avons déjà proposé et qui devrait s'appliquer au-delà de cette profession. Dans la presse, cela permettrait d'enclencher un cercle vertueux afin d'éviter des différences de rémunération trop importantes. Cela s'inscrit dans un ensemble de propositions visant à améliorer le travail des journalistes, en luttant contre la précarité, en donnant au public une vision éthique du travail journalistique et en renforçant la légitimité des informations délivrées, celles-ci n'étant plus produites sur la base d'inégalités salariales, donc dans des conditions de pression économique sur les plus précaires.