Il est toujours très étonnant d'entendre citer Simone Veil par ceux qui auraient été les premiers à la combattre lorsqu'elle a permis, dans cet hémicycle, que soit accordé aux femmes le droit de disposer librement et sans contrainte de leur corps. Quelques heures après sa « panthéonisation », je trouve moi aussi particulièrement indigne que l'on évoque sa mémoire en ces termes.
Quant au fond, j'ai fait l'expérience d'une visite sur les sites qui ont été évoqués, pour me rendre compte de la manière dont ils cherchent délibérément à entraver l'accès des femmes à l'information concernant la possibilité, garantie par notre droit, de choisir de garder ou non l'enfant qu'elles portent.