Il serait effectivement intéressant de préciser qu'il s'agit d'un délit et que nous faisons face à des délinquants. Mme de Montchalin a parlé de l'affaire de Maisons-Alfort, où une mère de famille qui s'était opposée à un rodéo s'est fait cracher dessus, avant d'être poursuivie, frappée, et même mordue par un chien d'attaque. À présent, cette personne regrette d'être intervenue. Voici ce qu'elle a déclaré aux journaux : « Je ne suis pas sûre que mon comportement soit bon à suivre. C'était sans doute un peu cavalier de ma part. » Elle compte maintenant déménager, et, par peur des représailles, elle n'a même pas osé porter plainte.
Il faut qualifier les choses, dire ce qu'elles sont : nous avons face à nous des délinquants, parfois des brutes de la pire espèce, qu'il faut traiter pour ce qu'ils sont. Dans la loi, il faut appeler un chat un chat, et un délit un délit !