Nous sommes entrés dans ce débat sur la moralisation de la vie publique avec la volonté de faire oeuvre utile et de contribuer à l'adoption d'une grande loi. Parce que oui, malheureusement, un certain nombre de pratiques doivent prendre fin et qu'un certain nombre de réformes étaient et demeurent indispensables.
De ce point de vue, le projet de loi organique dont nous discutons n'est pas la grande loi que nous attendions. Il laisse de côté un certain nombre de questions majeures, comme le poids des lobbies sur l'appareil d'État. Il ne règle pas la question du cumul d'un mandat de député et d'une fonction de conseil et renvoie l'application d'un certain nombre de mesures d'encadrement modestes à 2022.