Sans surprise, notamment pour le secrétaire d'État, qui a l'habitude de nous entendre sur la question générale des traités de libre-échange, nous faisons entièrement nôtre le point de vue de Jean-Paul Lecoq et soutenons sa motion de rejet préalable.
Nous sommes, j'y reviendrai dans la discussion générale, vent debout contre deux faits en particulier. Tout d'abord, nous sommes opposés à toutes les négociations qui se font dans le plus grand secret et qui aboutissent à des traités de libre-échange « nouvelle génération », qui sont nocifs pour notre économie et notre bien-être et qui vont à l'encontre des accords de Paris et de toute ambition écologique.
Par ailleurs, je veux appeler l'attention de notre assemblée sur le fait que les traités de cette nature se négocient sans que les parlementaires soient consultés. L'adoption et l'application de ces traités de libre-échange reposent donc sur un déni de démocratie, puisqu'ils ne s'accompagnent ni d'un grand débat, ni d'une grande consultation populaire. Nous touchons ici au problème d'une démocratie porte décidément bien mal son nom.