Emmanuel Macron et le gouvernement auquel vous appartenez, monsieur le secrétaire d'État, avaient promis, la main sur le coeur, la mise en place exemplaire du CETA et de ses futurs avatars. Force est de constater, quelques mois après, comme nous l'avions prédit, qu'il n'en est rien. L'Union européenne agit en toute impunité avec la complicité de votre gouvernement. Les parlements nationaux, devenus gênants, sont inexorablement mis au banc. Rappelons les faits, pêle-mêle, à commencer par l'application provisoire de 90 % du CETA.
Vous devez vous en souvenir, monsieur Lemoyne, puisque nous participions ensemble à cette espèce de comité de pilotage avec des ONG, des partenaires divers et variés. Quelle ne fut pas notre stupeur d'apprendre que 90 % du CETA allaient être appliqués, dès la rentrée dernière, sans que le Parlement n'ait été consulté !