Ayant eu le privilège de m'exprimer longuement lors de la défense de la motion, je serai bref.
Notre collègue de la République en marche a bien fait de rappeler le cadre de la discussion des futurs accords entre l'Union européenne et la Nouvelle-Zélande. Nous avons ainsi la primeur des débats, comme le souhaitait la présidente de la commission des affaires étrangères. Ces débats ne sont pas à prendre ou à laisser. J'espère que M. le ministre aura pris bonne note de tout ce que nous avons pu dire et qu'il en tiendra compte, pour ne pas relayer le seul avis de la majorité, mais celui du Parlement. Le résultat du vote n'est pas le seul élément à retenir, car les inquiétudes exprimées par M. Chassaigne, par Mme Autain et par M. Hutin sont légitimes. Elles ne sont pas celles de quelques groupes de l'Assemblée nationale, mais de la majorité des citoyens Français !
Le décalage est d'ailleurs impressionnant entre la majorité de l'Assemblée nationale et la majorité des citoyens français, qui refusent ce type d'agriculture, les produits qui en ressortiront, ce mode d'organisation du commerce mondial. Le Gouvernement ne doit pas seulement porter la voix de la majorité : il doit aussi porter celle des citoyens français. Nous nous sommes donc autorisés à porter à la tribune de l'Assemblée nationale l'avis de nos concitoyens.