Aujourd'hui, nous sommes sur la voie du progrès. Il n'en demeure pas moins que, aux termes de la Constitution de la Ve République, à laquelle nous sommes attachés, le Président signe les traités – nous ne sommes pas passés à la VIe République. Cela étant, la Ve République n'empêche pas une diplomatie parlementaire active.
Je suis d'ailleurs très attaché à cet aspect-là. Lors de la conférence des ambassadeurs, à la fin du mois d'août, j'ai souhaité qu'un segment soit consacré à la diplomatie parlementaire et des collectivités locales, parce que je pense que l'on peut faire beaucoup ensemble. Vous êtes des passerelles précieuses quand, parfois, les situations sont complexes : nous ne pouvons pas forcément tout dire, tout le temps, et le Parlement a un rôle à jouer. Je ne verrai donc que des avantages à ce que, dans le cadre de cette diplomatie parlementaire, une mission parlementaire se rende en Nouvelle-Zélande, au moment où les choses se discutent, de telle sorte que vous puissiez…