Vous l'aurez compris, avec beaucoup de regrets, notre groupe ne votera pas ce texte. S'il n'avait concerné que les domaines politique et culturel, nous l'aurions voté sans hésitation, mais en matière commerciale, ça ne peut plus durer – un certain nombre de groupes l'ont dit. Ce texte nous donne l'occasion de répéter que notre assemblée, la représentation nationale, doit avoir son mot à dire sur l'ensemble des mesures commerciales, surtout dans ce monde où les marchés sont ouverts aux quatre vents. C'est pour cette raison que nous ne voterons pas ce texte.
Je précise, au passage, que je n'ai pas avancé l'argument de l'impact écologique de ce texte, notamment du bilan carbone, tout simplement parce qu'il n'a pas de sens au regard de notre nation. On ne peut pas dénoncer le bilan carbone des importations de Nouvelle-Zélande sans en faire autant pour celles des territoires français du Pacifique – Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis-et-Futuna. Or là-bas, c'est la France ! Cet argument tombe du fait même de notre souveraineté et de la volonté de maintenir la présence de la France dans ces territoires.