Madame la présidente, madame la ministre, madame la rapporteure, mes chers collègues, la loi NOTRe a prévu depuis 2015 le transfert obligatoire des compétences eau et assainissement aux intercommunalités : cette décision de progrès pour notre service public doit être mise en oeuvre. Elle permettra d'endiguer le morcellement des réseaux en France, qui n'assurent plus un service de qualité. La mutualisation permettra aux communautés de communes de bénéficier d'économies d'échelle, de s'assurer une meilleure assise financière et de disposer de davantage de moyens techniques.
L'intercommunalité reste l'échelon le plus à même de moderniser les réseaux et d'améliorer le service rendu aux usagers. Il existe d'ores et déjà des communes pour lesquelles le transfert de compétences s'est déroulé de façon volontaire, en toute sérénité et dans la concertation. Nous avons cependant entendu la position des élus locaux sur cette question sensible : face à cette évolution, certains font preuve d'une certaine frilosité.