Vous dites que le taux de croissance effectif de nos finances publiques est très largement supérieur au taux de croissance potentielle, ce qui ne s'est jamais vu.
Il y a d'abord un problème de calcul : si nous arrivons à bien mesurer le taux de croissance effectif, le taux de croissance potentielle ne fait pas consensus. Par ailleurs, toute la politique économique et sociale que nous menons tend à former la main-d'oeuvre disponible et à développer l'investissement de productivité, autant d'éléments de nature à relever la croissance potentielle.
Dès lors, ne faudrait-il pas revoir le mode d'évaluation de cette croissance potentielle, qui a une influence sur la perception de notre trajectoire d'évolution des finances publiques et sur le calcul de notre solde structurel ?