Il s'agit de voir reconnues par la Constitution les non-croyances à l'égal des croyances, et de dire que la République doit protéger les non-croyances comme elle protège les croyances. Cela n'a rien à voir avec de l'athéisme militant – j'ai personnellement échangé avec l'évêque de ma ville, participé à la rupture du jeûne et rencontrerais très volontiers le rabbin – mais constitue une mesure d'égalité pour la majorité de nos concitoyens, qui se partage entre agnosticisme et athéisme.
Nous nous inspirons ici de la constitution américaine, dans laquelle est inscrit depuis 2016 que « la liberté de croyance, de conscience et de religion protège les croyances aussi bien athéiste que non théistes et le droit à ne pas professer et ne pas pratiquer de religion ».