Je soutiens également cet amendement, en pensant à la fois aux banlieues et aux territoires ruraux.
Je conçois bien, comme le rapporteur, qu'il ne faut pas prendre les mots pour les choses, et que le fait de voter une loi ne transforme pas automatiquement, mécaniquement et immédiatement le réel. Il faut toujours garder à l'esprit qu'il y a un immense décalage entre le texte adopté et sa traduction sur le terrain. Cela étant, lorsqu'il s'agit de modifier la Constitution, les mots ont une valeur performative, et l'on peut penser que formuler les choses dans ce cadre-là peut avoir une forme d'efficacité – cela est vrai notamment pour les questions environnementales.