Cet amendement vise à insérer un alinéa à l'article 1er pour protéger et promouvoir les biens communs. Le système économique actuel a transformé l'ensemble des biens en marchandises, notamment les éléments indispensables à la vie comme l'eau ou les semences – les États généraux de l'alimentation ont permis des débats intéressants sur ces questions –, ainsi que les services essentiels au bien-être des peuples, comme le droit au transport, à l'éducation ou à la santé.
Une réflexion partagée avec des économistes et des professeurs de droit nous a amenés à considérer qu'inscrire la question de la protection, de la promotion et de la gestion démocratique des biens communs dans la Constitution était un élément de nature à préserver la notion de service public à la française.