Notre amendement vise à compléter le premier alinéa de l'article 2 de la Constitution par les mots : « et les langues régionales sont reconnues comme co-officielles, l'État s'engageant à leur développement ». Vous savez que ces langues risquent de s'éteindre et que leur sauvegarde est un enjeu essentiel, reconnu comme tel par l'État lors de la signature de la charte européenne des langues régionales.
J'ajoute que les députés de Corse ont été élus sur ce programme. Nous sommes donc très fiers de défendre cet amendement qui, bien évidemment, ne concerne pas que la langue corse, mais toutes les langues régionales.