Une révision de la Constitution implique la souveraineté des parlementaires que nous sommes. Elle implique qu'on prenne le temps qu'il faut pour examiner un texte qui engage la République dans la durée. Le respect du Parlement – tant que votre réforme n'est pas allée jusqu'à son terme – nécessite que nous puissions défendre nos amendements et répondre au rapporteur, en se respectant les uns, les autres. Non aux oukases et au temps programmé ! Il n'est pas acceptable de bâillonner l'opposition sur ce sujet.