Le système proposé serait sans doute assez frustrant pour le nouvel élu à la présidence de la République. En effet, l'année civile est une chose, l'année budgétaire en est une autre. Un président élu en décembre serait prisonnier de la loi de finances tout juste votée par la majorité précédente, sans la moindre possibilité d'appliquer son programme à brève échéance.
Au contraire, l'élection au printemps apparaît comme un meilleur système puisqu'il permet l'examen d'un collectif budgétaire pour le semestre restant et le vote en toute responsabilité d'un projet de loi de finances complet à l'automne par le Parlement.
Avis défavorable à cette fausse bonne idée.