La cohérence des amendements en discussion n'aura pas échappé au président Ferrand : il ne s'agit pas de les considérer isolément mais dans leur ensemble.
Nous avons expliqué tout à l'heure que, selon nous, l'une des malformations congénitales des institutions était l'effet mécanique que l'élection présidentielle entraînait sur les élections législatives, surtout depuis qu'on a inversé le calendrier électoral de façon que ces dernières suivent la première, si bien que le fait majoritaire s'en trouve renforcé et l'équilibre des pouvoirs perturbé. C'est bien pourquoi nous entendons renforcer la légitimité du Premier ministre puisque sa nomination serait approuvée par l'Assemblée.