Je suis très sensible à la flatterie de M. Marleix. (Sourires.)
Je rappelle que, si nous souhaitons que la proposition de nos collègues prospère sous la forme d'une convention de la Conférence des présidents comme je l'ai indiqué et si nous voulons que les débats se passent bien, cela ne peut être sous la domination du groupe majoritaire. Il faudrait que nous nous entendions sur les points devant être hiérarchisés afin de centrer les débats sur l'essentiel et de « laisser filer » le reste.
Mais, pour se mettre d'accord sur ce qui est important ou non – et l'on pourrait ajouter que le diable est dans les détails, que tout est important, etc. –, il faut que les oppositions aient envie qu'il y ait cet accord sur la hiérarchie des priorités au sein d'un texte. Or, j'entends surtout exprimée la peur d'être « tronçonné », la crainte que, si l'on n'aborde que trois sujets, il ne soit pas possible de se faire entendre sur les autres. Dans un tel état d'esprit, ces processus ne peuvent pas être mis en oeuvre.
S'ils devaient l'être par la seule force du groupe majoritaire, ce serait la tyrannie, l'anéantissement des oppositions, l'impossibilité de faire prospérer la démocratie ; comme vous pouvez le constater, l'enfer est parfois pavé de bonnes intentions.