Nous le voterons aussi parce qu'il a été enrichi de contributions que nous avons apportées, et nous y avons été sensibles.
En revanche, parce que je veux que mon intervention soit constructive, je vous fais part de trois regrets de la part de notre groupe. Certes, nous savons que la tâche n'est pas facile.
Notre premier regret tient au fait que les engagements pris par Emmanuel Macron au cours de la campagne présidentielle ne sont pas totalement tenus. Vous allez invoquer le problème constitutionnel, mais nous considérons que nous aurions dû inscrire dans le texte, comme nous l'avions fait en commission des lois en première lecture, la disposition voulue par le Président de la République, à savoir l'interdiction de présenter sa candidature avec un extrait de casier judiciaire B2 non vierge. Il fallait le faire : le texte reste en deçà de ce qui est nécessaire. Nous avons devant nous l'examen d'un projet de révision constitutionnelle, et il faudra revenir sur cette question parce que les citoyens attendent la mise en oeuvre de cet engagement.
Notre deuxième regret concerne le conseil. Il avait été dit pendant la campagne présidentielle – car il faut dire les choses : c'est de cette manière que la confiance reviendra – …