Enfin, dès lors que le Président de la République fait le choix de soumettre une révision de la Constitution à notre examen, il nous paraît très regrettable – je le dis avec une certaine gravité – qu'aucune disposition d'ordre matériel ne vienne renforcer la capacité de l'État de droit à protéger les Français face à l'immigration de masse et aux menaces terroristes qui pèsent aujourd'hui sur la nation.
Pour conclure, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, loin de renforcer la Ve République, la « constitution Macron » affaiblirait encore l'État-nation.