Il n'y a pas de grandiloquence dans ce que je suis en train de dire, mais seulement de l'émotion et de l'humain.
En croisant des personnes, dont certaines m'invitaient à ôter ma cravate – ce qui pourrait convenir à certains de nos collègues – et d'autres se demandaient simplement ce que nous pouvions faire ici à cette heure-là, et en rencontrant même par pur hasard, voilà moins de dix minutes, un ancien judoka qui a honoré la France dans les différents combats qu'il a menés pour nous dans le domaine sportif et qui est électeur de ma circonscription, je me suis posé la question de savoir si, au moment où notre pays vivait cette joie, certes seulement sportive, mais profondément civique, nous devions continuer à débattre de la Constitution.