Je voudrais revenir brièvement sur trois points. Premièrement, ce n'est pas une vision technocratique que nous vous proposons, mais une vision politique, et je voudrais que chacun en prenne conscience. Bien sûr, nous allons épeler une à une chacune des dispositions que nous proposons, mais l'ensemble s'inscrit bien dans une vision politique. Et cette vision politique, c'est celle que nous tentons de promouvoir face au diagnostic que faisait hier le journal Le Monde, qui titrait : « La démocratie, une idée fragile [… ] ». C'est bien contre cela que nous cherchons à nous inscrire, et c'est bien en faveur d'une République en marche, pour reprendre les propos de l'un d'entre vous, que nous souhaitons défendre ce projet de révision constitutionnelle.
Je voudrais vraiment vous assurer de cette ambition-là. J'ai la modestie de dire que nous allons tenter de faire cela, que nous avons la volonté d'y arriver et que c'est avec votre concours que nous y arriverons vraiment.