Il ne me semble pas possible de faire mention des peuples sans s'accorder d'abord sur la portée effective qu'on voudrait donner à une telle approche. Comme l'a souligné le rapporteur général, l'amendement serait en contradiction aussi bien avec l'article 1er de la Constitution qu'avec son article 3.
De plus, au début du Préambule de 1958, c'est bien le peuple français dans son unité et sa permanence qui s'exprime lorsqu'il « proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme ».