La commission a repoussé ces deux amendements identiques, considérant que l'expression « droits de l'homme » désigne évidemment, depuis l'origine, aussi bien les droits de l'homme que ceux de la femme. Nous sommes tous d'accord sur ce point : je pense que personne ne peut dire le contraire. Nous sommes attachés à la dimension historique de cette appellation. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 et la Déclaration universelle des droits de l'homme font partie des fondamentaux de notre histoire.
La commission a considéré que l'expression « droits de l'homme » revêtait finalement beaucoup plus de sacralité que celle de « droits humains ». Nous devons respecter notre histoire, respecter le sens de cette expression. Finalement, madame Rixain, je pense que votre objectif sera mieux poursuivi par le terme « droits de l'homme », qui illustre bien l'université de ces droits que nous souhaitons tous promouvoir.