Nous révisons aujourd'hui la Constitution, car le Gouvernement en a décidé ainsi. Même si nous nous battrons pour qu'une révision d'ampleur de la Constitution ait lieu, je ne suis pas sûre qu'une nouvelle se produira dans les six mois – ou alors cela signifiera que vous aurez raté votre coup !
Il faut donc que nous profitions de l'occasion pour aborder l'enjeu majeur que constitue la question de l'accès au numérique, laquelle est d'ailleurs très liée à celle de l'accès aux droits. Aujourd'hui, on voit bien qu'il existe une fracture à ce niveau-là. On voit à quel point les services publics et l'accès aux droits sont liés à la question de l'accès au numérique. Or le compte n'y est pas.
Ne faisons pas semblant sur la méthode. Ne faisons pas comme si ce débat n'avait pas été ouvert il y a des mois, et même des années. Ne faisons pas comme si les députés n'avaient pas fait de propositions. Des amendements ont été déposés, qui proposent des projets de chartes : vous pouvez donc vous y référer et regarder si elles vous conviennent ou non.